L'envie de partager

Tout a commencé par une envie de faire connaître nos commerces de proximité, cela, mêlé au désir d'aider ces artistes, qui, petits comme nous, n'ont pas de facilité pour montrer leur travail. Le tout a donné naissance à ces nocturnes artistiques, soirées de partage de connaissances et de convivialité !

Neuf nocturnes artistiques se sont déjà déroulées dans la rue Aumône Vieille.

Les artistes sélectionnés disposent d'un lieu d'exposition dans plusieurs boutiques de la rue. Le vernissage collectif, organisé par les commerçants, est rythmé par une ambiance musicale. Petits-fours et boissons sont proposés aux visiteurs et des performances, toujours en rapport avec l'art ou la création, animent la soirée. Le but est de permettre aux artistes et aux jeunes créateurs de promouvoir leur travail, mais aussi, dans un sens, d'ouvrir le domaine de l'art et de la création à tous les Aixois et aux gens de passage.Sans prétention, sans snobisme, sans aucune restriction artistique de leur part, les commerçants, galeristes et restaurateurs de la rue Aumône Vieille vous invitent à partager un bon moment et à découvrir l'art sous toutes ses formes.

Pour que "Aix ville d'eau, ville d'art" devienne réalité !

Bon, ok, rue Aumône Vieille on ne vous servira pas que de l'eau...

La trezième édition est prévue pour le 12 décembre 2015.

nocturneaumonevieille@gmail.com



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samedi 12 décembre 2015

Nicolas Serve, photo-reporter

A l'occasion de la nocturne artistique du 12 décembre, Nicolas Serve exposera quelques photos.

"Photographe indépendant gravitant entre Paris, Marseille et Strasbourg et étudiant au Cuej, l'école de journalisme de Strasbourg, mon travail porte essentiellement sur la politique, l'actualité et les sujets sociaux, traités sur un temps plus long. Publié par Mediapart, L'Humanité, La Provence ou Le Parisien, je n'hésite pas à multiplier les supports, j'utilise régulièrement la vidéo, le texte et le son pour nourrir mes productions."
 












jeudi 24 juillet 2014

Texte critique de Marco Caccavo pour Philippe Lefebvre et Harry Gaabor


L'art est une blessure qui devient lumière
Georges Braque



Le geste d'artiste, à la fois, cache et révèle, et c'est à ce moment que l'interprétation personnelle de l’œuvre prend forme dans notre esprit de spectateur. Le langage de la création est celui qui maîtrise la lumière et le sombre, le brumeux souvenir et le lumineux réel. Et comme le jour et la nuit sont opposés, mais semblent presque se renverser l'un dans l'autre dans les instants d'aube ou du coucher de soleil, ainsi deux artistes trouvent un moment commun pour se reconnaître l'un dans le travail de l'autre. Quand cela arrive, leurs pensées, à travers leurs œuvres, courent comme des étincelles d'images dans un jeu de miroir et, enfin, ils se pénètrent, en se posant, essoufflées, et nous parlent. Bien sûr, les mondes de deux artistes parlent avec des accents dissemblables qui renvoient à l'utilisation de matières différentes pour la création, mais leur sujet de discussion est commun: tous les deux cherchent l'expression de leur intérieur, agité par le vécu et par l’interprétation du monde contemporain.
Philippe Lefebvre et Harry Gaabor nous proposent cet échange entre vécu et regard actuel dans un espace d'art, lieu subtile de l'aube et du coucher de la pensée.
Lefebvre, artiste joue du métal, plie et façonne la matière au gré des battements de son cœur. Il est artisan, archéologue de la mémoire en action et travaille sur des souvenirs qui ont marqué sa peau, parfois doucement, parfois plus violemment, la vie donne le rythme et le timbre de ses créations. Et ainsi la matière est voix des blessures et des fragilités de l'artiste. Le noble métal, matière faite pour résister au temps, aux émotions, devient métaphore du flou souvenir. Ce dernier, tiré de l’abîme de l'oubli, revient et recompose, à l'aide de l'introspection, une histoire qu'il essaye de rendre cohérente pour s'expliquer pourquoi ses blessures sont encore saignantes.
Faire revenir à la surface, comprendre, créer. Au final, la création, n'est-elle pas une volonté de projeter hors-de-soi les émotions cachées pour mieux essayer de les comprendre?
Songez à une sculpture en métal. A l'une de celles de Lefebvre. Elle est le porte-parole de toutes nos angoisses présentes, de toutes nos émotions passées. Son but d'artiste est celui de les rendre cohérentes. Mais, on le sait, la langue du cœur a du mal a s'exprimer d'une façon claire...le souvenir, la blessure, il faut tout cimenter en blanc pour poursuivre le voyage au bout de la vie...
Gaabor, conteur du contemporain, noue, dans une même œuvre, le monde bien présent à nos sens et celui spirituel, qui demande un sursaut du cœur pour être compris. Ses œuvres narrent du fléau de la guerre, bien sûr adoucie par l'espoir provenant d'un bouquet de fleur ou d'un soldat à la morphologie plutôt apte à la séduction qu'à la destruction. L'artiste raconte dans ses œuvres le rapport difficile entre nature et civilisation, entre « être humain durable » et éternel devenir du cosmos.
Presque tous ses travaux, qui vont de la peinture sur bois à la sculpture, présentent une double lecture. La première, certes immédiate, est celle liée aux couleurs qui captivent le regard et au sujet d'actualité que l'on peut facilement reconnaître.
Mais ce n'est pas un travail de simple dénonciation.
On le disait tout à l'heure: le geste d'artiste, à la fois, cache et révèle.
La deuxième lecture de son travail est une sorte de révélation laïque: l'artiste narre les défis et les enjeux de l'humain et cache, en utilisant le langage des symboles spirituels, la dimension métaphysique de leur résolution.
Le monde à venir que Gaabor confie à ses œuvres est celui hanté par un cri d'humanisation, permettant de tourner en colorée dérision une tragédie comme celle de la guerre ou de confier aux têtes de mort la valeur d'une joyeuse vanitas qui nous invite à danser. Et ce ballet se produit sur les ruines d'une ville développée à la verticale pour faire naître, en dansant, une ville horizontale. Dans ce nouvel espace, la nature, avec ses couleurs et ses fragilités, n'est plus opposition à l'animalisation dont parlait Diderot, c'est-à-dire la volonté de tout engloutir pour posséder, mais c'est une heureuse danse animée par les atomes qui composent l'homme et la verte chlorophylle de la feuille.
Et voilà l'univers artistique d'Harry Gaabor, coloré guérillero du spirituel qui avec son pinceau crée de souriantes acrobaties sur les ruines de notre grise civilisation.

Juillet 2014
























mardi 10 juin 2014

Nocturne artistique #9



Un nouveau parcours artistique nocturne !!
La rue Aumône Vieille remet ça ! Le samedi 14 juin aura lieu la 9ème édition !

Depuis la dernière édition deux nouveaux lieux ont ouvert leur portes :
La boutique « Au Hasard », spécialisée dans la sculpture et la céramique Raku, ainsi que l'espace d'art contemporain 361°situé en haut de la rue aumône Vieille.
L’événement « La rue Aumône Vieille s'éveille » s'étend donc, à partir de maintenant jusqu'en haut de la rue de l'Annonciade. Chouette, le quartier de l'art et de la création prend forme !

Dès le milieu d'après-midi, venez nombreux, en famille, entre amis, découvrir des artistes plein de talent : de la peinture, de la photo, de l'illustration, du street art, de la sculpture...franchement, un melting-pot artistique à ne pas louper !

Et v'là le programme :

L'association Entre-Peaux (avec l'aimable participation de Seconde Nature) va vous concocter une petite soirée musicale au top !
Gabriel Dallen sera d'attaque dès la fin d'après-midi, devant la galerie Alter Ego (18h00).
Ensuite, m'sieurs-dames, vous pourrez vous déhancher devant les platines de la Team Olé Olé et celles de Sébastien Bromberger. (20h00).


L'association Passur participe également à notre événement : performance artistique, décoration de rue...c'est un réel plaisir que d'être en collaboration avec cette jeune association dynamique et plein de bonne énergie !
Une performance visuelle et sonore sera réalisée par l'artiste Cri Eco, venue d'Italie rien que pour nous :-) (19h30).
Le street artist Decograff Delir sera en performance artistique dès le début de soirée.
Le photographe David Maurel exécutera un encollage de photos dans la rue.

D'autres exposants seront présents dans la rue, et comme d'habitude, l'apéro sera servi dans les boutiques participantes !

Paul Guyonnet, Alys Baillard et Jules Cotte à la galerie 361°
Iwona Altmajer à la galerie Alter Ego
Djeïlo chez Only Colors
Do Rosario chez Rêve de Manga
Florent carré chez Tableraze
Aurel à l'Atelier Luinwé
Decograff Delir chez Net Games
Ambiance musicale chez Thierreez Barbershop

vendredi 30 mai 2014

Les portraits de Iwona Altmajer, des icônes présentes

 
Le philosophe Jean-Luc Nancy définit le portrait comme la certitude de la présence à lui du sujet. Ainsi, les portraits de Iwona Altmajer sont des icônes présentes aux couches de couleur, parfois épaisses et parfois légères, qui interrogent les spectateurs. Ses tableaux sont des moments pour se questionner sur le soi, à travers les yeux de l'autre fixés sur toile. L'artiste Altmajer joue avec l'instant présent, capturé par une photo, en le reproduisant sur toile entre le chaos de l’Expressionnisme et la rigueur de la Renaissance. Des passants, des amis, des rencontres mises en tableaux sont des occasions d’éterniser le souvenir, opportunités aux couleurs, chargées ou nuancés, où les yeux des autres se confondent dans le carrousel de la mémoire.

Marco Caccavo

Iwona Altmajer expose actuellement à la Galerie Alterego à Aix En Provence








dimanche 18 mai 2014

Exposition "Peinture corps" de Nicolas Cluzel, à l'Atelier Luinwé Bijoux

Le geste d'artiste de Nicolas Cluzel est un trait d’aquarelle traçant de corps animés et fluides.
Les liquides qui imprègnent ses toiles sont des couleurs rassemblant à la matière organique, expression vitale de l’émotion qui déchire la chair et les os.
Chez Nicolas Cluzel la frontière du corps, d'un corps brisé et liquide, est finalement dépassé vers un "continuum" de fluides, et ces sont ces derniers qui tracent les limites précaires de la figure.
Cluzel est artiste de la couleur et de la matière fluide, chacun de ses tableaux est une poignée de matière, palpitante, jetée face au miroir de l'expression de nos propres inavouables tourments.

Marco Caccavo

Il est possible visiter l'exposition de Nicolas Cluzel, "Peinture corps", chez l'Atelier Luinwé Bijoux, 19 rue Aumône Vielle à Aix en Provence, jusqu'au 31 Mai 2014.





mardi 22 avril 2014

Pour l'envie de partager

Tout a commencé par une envie de faire connaître nos commerces de proximité,
cela, mêlé au désir d'aider ces artistes, qui, petits comme nous, n'ont pas de
facilité pour montrer leur travail. Le tout a donné naissance à ces nocturnes artistiques, soirées de partage de connaissances et de convivialité !
Huit nocturnes artistiques se sont déjà déroulées dans la rue Aumône Vieille.
Les artistes sélectionnés disposent d'un lieu d'exposition dans plusieurs boutiques de la rue. Le vernissage collectif, organisé par les commerçants, est
rythmé par une ambiance musicale. Petits-fours et boissons sont proposés aux
visiteurs et des performances, toujours en rapport avec l'art ou la création,
animent la soirée. Le but est de permettre aux artistes et aux jeunes créateurs de promouvoir leur travail, mais aussi, dans un sens, d'ouvrir le domaine de l'art et de la création à tous les Aixois et aux gens de passage.Sans prétention, sans snobisme, sans aucune restriction artistique de leur part, les commerçants, galeristes et restaurateurs de la rue Aumône Vieille vous invitent à partager un bon moment et à découvrir l'art sous toutes ses formes.

Pour que "Aix ville d'eau, ville d'art" devienne réalité !
Bon, ok, rue Aumône Vieille on ne vous servira pas que de l'eau...

La dixième édition est prévue pour septembre.